Reageer op: Fermer les yeux

#190162
 Noë
Sleutelbeheerder

Dank voor de verhelderende inbreng van Ingrid, over hoe het er werkelijk aan toe gaat in de Urgences en HTCD.
Wellicht aardig te weten wat psychologen tijdens het proces over Bonnemaison gezegd hebben in de “Généraliste” van een paar dagen geleden:

“Hyper-identification à autrui”
Hyper sensible, mais fragile, dépressif, mais sain d’esprit… La veille, l’ex-urgentiste de Bayonne avait vu des pyschiatres s’interroger sur les liens entre son état psychologique et “l’empoisonnement” de patients incurables, pour lequel il est rejugé.

L’élément-clef des actes de Nicolas Bonnemaison, a déclaré l’expert-pyschiatre Roland Coutanceau à la Cour d’assises du Maine-et-Loire, c’est “l’hyper-identification à autrui, souvent une caractéristique des gens sensibles: se mettre à la place des autres”, “prêter à l’autre une émotion et déterminer ses actes en fonction”. C’est pour cela, a poursuivi l’expert, que l’urgentiste va soulager par des sédatifs des gens en fin de vie qui, pour lui, sont dans “une situation indigne”. Pour cela qu’il n’en parlera pas aux infirmières, pour leur éviter de “prendre le poids de donner un médicament qui va soulager mais conduire à la mort”. C’est pour cela aussi qu’il n’en parlera pas aux familles, les “exonérant aussi de ce poids”. “Il ne tue pas, il soulage quelqu’un dont l’état est une atteinte à sa propre dignité”, “c’est donc par hyper-sensibilité, pour exonérer les autres. Et son autocritique est ’oui, j’aurais dû en parler’ “, a résumé l’expert. “L’intentionnalité de donner la mort n’est pas le sujet”.

“Une forme de suicide professionnel”
Il a aussi souligné que “les faits reprochés ne peuvent être mis en lien avec aucun trouble mental” de l’urgentiste, sous anti-dépresseurs à l’époque des faits, mais pas “cliniquement dépressif”. En clair, a conclu le Dr Coutanceau, Nicolas Bonnemaison est “sans pathologie au niveau de la personnalité”, malgré “un petit filet d’anxiété”. “Banalement, nous sommes tous des névrotiques…”.

Avant lui un autre expert, le psychologue Alain Pénin, avait lui aussi souligné l’absence de “dimension pathologique”, mais soulevé une “problématique pas résolue avec le personnage paternel”, la figure tutélaire de ce père admiré, ancien directeur de clinique, qui se suicida en 1987 à la suite de l’échec d’une relation amoureuse. L’expert a soulevé à l’audience des “éléments de vie strictement parallèles” entre Nicolas Bonnemaison et son père, les actes de l’urgentiste “pouvant être interprétés comme une forme de suicide professionnel, en parallèle avec le suicide du père”.

“Epuisement professionnel”
Ces expertises ont en partie inspiré le requisitoire de trois heures prononcé par l’avocat général vendredi après-midi. “Il ne s’agit pas d’accabler un homme fragile et en souffrance, dont tout démontre qu’il a été victime de son propre aveuglement” en s'”installant dans sa toute puissance”, a lancé Olivier Tcherkessoff, aux jurés. “S’il n’est pas question de lui reprocher ces hospitalisations répétitives, n’a-t-il pas présumé de ses forces? Nous avons ici l’illustration d’un épuisement personnel et professionnel au point que le patient est devenu l’étranger”, a-t-il poursuivi.

Bonnemaison zat al onder de antidepressiva. Dat zegt wel iets hoewel je die medicijnen al snel krijgt in Frakrijk. Te snel, het kan iemand ook weleens uit de rails laten lopen.

Belangrijk is te weten dat mogelijkheden in Frankrijk om artsen met depressies, burn-out en verslavingen er wel zijn. Alleen is de drempel tamelijk hoog voor de artsen zelf.

Ik vind zoals Ingrid een straf terecht, maar wel een voorwaardelijke.

Steven

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